Les communes, de nombreuses entreprises, des écoles s’intéressent et mettent en place des techniques alternatives de gestion des espaces verts, plus précisément des zones enherbées.

L’éco pâturage s’est positionné comme réponse idéale à ces problématiques de gestion. Mais cela va plus loin. Il répond au besoin de nature, d’image bucolique attendus par les populations urbaines au cœur même des villes.

La réintroduction des animaux en ville est à envisager à la fois comme une pratique de gestion paysagère et technique mais aussi comme une mise en scène, une sorte de hameau de la Reine moderne : symbole repris pour expliquer les origines de l’éco pâturage.
L’animal est sorti de son contexte agricole, pour mieux s’insérer dans nos villes et participer aux réponses en matière de développement durable et d’aménagements paysagers.
Ainsi, les étudiants en BTS Aménagements paysagers ont pu rencontrer un nouveau type de paysagiste : le paysagiste animalier, ou l’éco paysagiste.

M. Jaunay, nous a expliqué les racines de son métier. Il a développé et argumenté sur les enjeux sociaux et environnementaux de cette pratique tout en abordant les aspects économiques.

Nos étudiants feront peut-être appel à ce type de prestataire ou aménageront des espaces en ayant conscience de cette possibilité de gestion qui implique une certaine réflexion en amont. Et pourquoi pas ajouter cette qualification à leur diplôme de paysagiste en le complétant par une formation de berger ?
Cette intervention nous a également permis d’imaginer dans un avenir proche d’avoir comme à Versailles, des moutons des Landes de Bretagne dans notre établissement ….