L’Envol international de 4 étudiantes en BTS GPN : témoignages de stages inoubliables !
Le monde est un vaste terrain d’apprentissage, et nos étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN) l’ont bien compris !
Cette année, ils sont 8 à franchir les frontières pour des stages enrichissants, véritables tremplins pour leur avenir professionnel et personnel. Aujourd’hui, nous mettons en lumière quatre de ces aventures exceptionnelles qui, nous l’espérons, vous donneront l’envie de vous lancer vous aussi !
Ces témoignages illustrent la richesse des opportunités offertes par les stages à l’étranger. Au-delà de l’apprentissage technique et scientifique, nos étudiantes développent une autonomie précieuse, une ouverture culturelle et une capacité d’adaptation essentielles dans le monde professionnel.
Alors, si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos professeurs dès la rentrée prochaine !
Voyager au Costa Rica était pour moi mon premier voyage et stage à l’étranger seule, ce qui permet d’être vraiment autonome. La première chose qui m’a fait bizarre par rapport à la France était le changement d’heure qui est de 8h de moins et un coucher de soleil entre 17 et 18h. Au niveau climatique, avant de monter à la réserve qui se situe beaucoup plus haut en altitude, le temps était vraiment très lourd et orageux, puis plus on se rapprochait de la réserve plus le temps était humide et pluvieux (c’était la saison des pluies, avec un taux d’humidité à 99%).
A la réserve, pas de connexion internet, pas beaucoup d’électricité, de l’eau qui vient de la rivière mais qui est potable, pas de douche chaude, mais une vue et un silence incroyable ! Juste le bruit des insectes, des oiseaux, de l’eau et du vent tapant sur les arbres.
Les journées n’étaient jamais similaires, même si quotidiennement c’étaient les mêmes tâches à effectuer. Pour aller observer les Umbrella bird, il y avait 3 temps de 4h où l’on se relayait : de 5h à 9h ; de 9h à 13h ; et de 13h à 17h. Il y avait 15-20min de marche pour monter jusqu’au point d’observation avec tout le matériel nécessaire (appareil photo, carnet de notes, walkie-talkie,…). Le lever à 4h était dur au début mais c’était l’heure que je préférais car c’était là ou l’activité de l’Umbrella bird était la plus importante, et aussi car l’on assistait au lever du jour et donc au réveil de la nature. Pendant ce temps, pour ceux qui n’allaient pas observer, on marchait sur le circuit qui longe la rivière (nommé « Yellow trail ») où l’on recherchait des nids de femelle et essayait d’apercevoir des femelles. Et ceci tous les jours, en alternant les horaires.
On posait également des games camera, qui permettaient de filmer les animaux qui passaient, tant de jour que de nuit. Puis je suis allée changer les cartes au bout d’une 1Oaines de jours.
Après 3 semaines, toujours pas de nids d’Umbrella bird et un temps très pluvieux qui compromettait les observations. Mes maîtres de stage ont donc décidé de partir faire un petit bivouac de quelques jours en ma compagnie pour visiter certains coins du Costa Rica, dont la plage Iguana, le parc National Santa Rosa et le parc national Rincon de la Vierja où j’ai pu découvrir encore plus d’espèces incroyables et des paysages vraiment magnifiques !!!
Après avoir fait ce stage de 4 semaines en la compagnie de Sophie et CK, je me suis vraiment sentie dépaysée et extrêmement chanceuse d’avoir découvert grâce à eux cet environnement. Et je les remercie encore de tout cœur de m’avoir accueillie.
Lisa Richard
Anna, la pédagogue de la nature au Québec
Pour Anna, ce sont trois mois d’immersion au Centre Écologique de Port au Saumon, au Québec. Sa mission ? Animer des groupes d’enfants, de la maternelle au lycée, autour des thématiques environnementales. « J’apprends plein de choses sur les écosystèmes québécois. C’est très différent de chez nous ! », s’enthousiasme Anna. Elle a même pour projet de concevoir une animation sur les oiseaux forestiers, ce qui implique une étude approfondie du terrain. Une expérience qui combine parfaitement passion pour la nature et pédagogie !
Léna, la protectrice des chauves-souris en Belgique
C’est en Belgique, au cœur du Parc Naturel du Pays des Collines (PNPC), que Léna a posé ses valises pour trois mois. Son quotidien est rythmé par des inventaires de chauves-souris et d’effraies des clochers dans les combles et clochers d’églises. Mais son travail ne s’arrête pas là : elle participe également à la réflexion pour des aménagements futurs en faveur de ces espèces et d’autres à fort intérêt. « Au niveau de l’environnement, c’est assez similaire à ce qu’on peut avoir chez nous, mais j’apprends quand même beaucoup de choses », confie Léna, qui souligne également l’accueil chaleureux des Belges.
Élise, à l’étude des zones humides en Croatie
Cap sur la Croatie et le Parc naturel de Vransko jezero pour Élise, où elle explore des paysages et un climat bien différents de la Bretagne. Ce stage de trois mois est l’occasion de travailler sur un habitat qu’elle connaît bien, la zone humide, mais avec une approche complètement nouvelle due aux enjeux et problématiques spécifiques à ce climat méditerranéen plus sec. Élise se passionne pour la grande diversité d’odonates (libellules et demoiselles) présentes dans le parc, s’inspirant des programmes éducatifs existants pour concevoir sa propre animation sur ces insectes fascinants. Elle a même eu la chance d’assister à une réunion clé sur la gestion future du parc, une immersion précieuse dans les coulisses de la protection de la nature à l’international.